Quels sont les critères d’admissibilité pour adopter un enfant en Thaïlande ?
La législation thaïlandaise est particulièrement exigeante en matière d’adoption d’enfants. Elle exige le respect de plusieurs critères d’admissibilité pour s’assurer du bien-être et de la sécurité de l’enfant. Ainsi, pour adopter avec succès un enfant en Thaïlande, vous devez respecter tous les critères d’admissibilité que voici.
L’âge et le statut marital des parents adoptifs
Adopter un enfant en Thaïlande est un processus qui s’avère particulièrement complexe. Alors, pour comprendre tout le parcours à faire, n’hésitez pas à lire ce guide sur l’adoption en Thaïlande. En effet, pour la législation thaïlandaise, les parents adoptifs doivent être suffisamment âgés pour assumer leurs responsabilités parentales.
Ensuite, afin de garantir qu’ils pourront bien s’occuper de l’enfant jusqu’à son indépendance, elle impose également que les adoptants ne doivent pas être trop âgés non plus. Par conséquent, pour les autorités du pays, tous les candidats à l’adoption doivent avoir au moins 25 ans. De même, l’âge des adoptants doit dépasser celui de l’enfant à adopter suivant un écart minimum de 15 ans et un écart maximum de 48 ans.
Cependant, comme dans tous les pays du monde en matière d’adoption d’enfant, la Thaïlande accorde beaucoup plus d’importance aux couples mariés depuis au moins trois ans. La raison est que cela garantit une stabilité familiale pour l’enfant adopté.
Toutefois, les célibataires peuvent aussi prétendre à l’adoption. Ils doivent seulement satisfaire les critères d’admissibilité et prouver leur capacité à offrir un environnement familial stable et aimant.
La situation financière et les antécédents criminels des adoptants
La situation financière est l’élément fondamental qui atteste de la compétence des adoptants à subvenir aux besoins de l’enfant. De ce fait, en tant que parents adoptifs, vous devez être stables financièrement avant de déposer votre dossier d’adoption. Pour le prouver, il sera question de fournir des preuves axées sur vos revenus, vos biens et vos dettes.
Ici, il sied de noter que les autorités thaïlandaises sont à cheval sur ce critère. Il s’avère donc nécessaire de se faire accompagner par un avocat spécialisé sur les questions d’adoption à l’international comme Christophe Larrouilh. Son aide peut s’avérer aussi utile concernant les antécédents criminels des adoptants.
Effectivement, la loi thaïlandaise stipule que les parents adoptifs ne doivent pas avoir d’antécédents criminels liés à la violence, aux abus ou à la négligence envers les enfants. Pour cela, les autorités du pays procèdent à des vérifications approfondies afin de garantir que les adoptants potentiels ne représentent pas un danger pour l’enfant.
La santé physique et mentale et la formation pré-adoption des candidats à l’adoption
Pour pouvoir adopter un enfant en Thaïlande, les candidats doivent jouir d’une bonne santé physique et mentale. L’objectif est de s’assurer qu’ils sont en mesure de s’occuper convenablement de l’enfant en lui garantissant un milieu aimant et sécurisé. Alors, pour le prouver, vous devez accompagner votre dossier des certificats médicaux attestant de l’état de votre santé.
Par ailleurs, les enfants adoptés possèdent des besoins émotionnels, sociaux et éducatifs. Pour donc les comprendre et y répondre parfaitement, en tant que parent adoptif, vous devez suivre une formation pré-adoption. Cela vous permettra de vous préparer pour les défis spécifiques attachés à l’adoption et de prendre connaissance des besoins et des attentes des enfants adoptés. Dans le cas de la France, ce sont l’Agence Française de l’Adoption (AFA) et l’Organisme Autorisé pour l’Adoption (OAA) qui dispensent ces formations.
